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dimanche 16 janvier : troisième jour de la mission et deuxième jour de la neuvaine : Sainte Bernadette, choisie, car la plus pauvre !
Lors de la troisième apparition, le 18 février, Bernadette promet de venir à la grotte pendant quinze jours,
s'ensuivra ce qu'il est convenu d'appeler « la quinzaine des apparitions », du 18 février au 4 mars 1858, au cours desquelles Bernadette ira tous les jours à la grotte. L'apparition ne se produit cependant que treize fois au cours de cette quinzaine. Ce temps est aussi celui du début d'une affluence grandissante de pèlerins et de curieux vers la grotte, ce qui provoque quelques articles dans la presse locale, l'ouverture d'enquêtes par le commissaire puis par le procureur impérial de Lourdes, ainsi que l'embarras du conseil municipal et du curé. A la suite de cette quinzaine, Bernadette reste un long temps sans revenir à la grotte. Elle y retournera ponctuellement les 25 mars, 7 avril et 16 juillet pour les trois dernières apparitions. Pendant cette période, de mars à juillet 1858, la police, le procureur et le préfet tentent de mettre fin à l'affluence des pèlerins vers la grotte tandis que le conseil municipal se demande quelle attitude adopter et que le clergé reste sur la réserve.
Prière
« Que mon âme était heureuse, ô bonne Mère, quand j'avais le bonheur de vous contempler ! Que j'aime à me rappeler ces doux moments passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous. Oui, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu'à terre pour apparaître à une faible enfant et lui communiquer certaines choses, malgré sa grande indignité. Aussi, quel sujet d'humilité n'a-t-elle pas ! Vous, la Reine du Ciel et de la terre, avez bien voulu vous servir de ce qu'il y avait de plus faible selon le monde. O Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu d'humilité. Faites, ô tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout, en un mot que je sois une enfant selon votre Coeur et Celui de votre cher Fils.
Notre Père, 10 x Je vous salue Marie, Gloire au Père.
P'tite Médit' pour l'accueil des reliques et le début de mission
En ce jour où nous accueillons
solennellement les reliques de Ste Bernadette (3ème jour de la
Mission), la liturgie du deuxième dimanche du temps ordinaire nous donne à
méditer le récit des Noces de Cana (évangile de Jean, chapitre 2, versets 1 à
11). Un concours de circonstances dans lequel nous pouvons reconnaitre un signe
de la providence, puisque cet épisode nous donne à contempler Marie, dans sa
relation à son Fils et aux serviteurs. Et ces deux relations en disent long sur
le sens de notre Mission Paroissiale. Plus encore, elles nous offrent un modèle
pour disposer nos cœurs et ajuster nos dévotions.
De fait, Marie se révèle capable d’infléchir le cœur de son Fils, qui lui dit pourtant que ça n’est pas le moment, (« Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » ). Mais finalement, il consent à accéder à sa demande, de sorte que l’intercession de la Vierge Marie obtient ce qu’elle requiert. Nous sommes ainsi invités à ne pas avoir peur de prier Jésus-Christ par l’intercession de sa mère !
Mais Marie, est également celle qui incite
les serviteurs à se tourner vers son
Fils en leur disant : « Tout
ce qu’il vous dira, faites-le. ». Ce faisant, elle nous redit deux
choses essentielles pour bien vivre notre semaine de prière et de mission :
D’abord, que le cœur de notre Foi, et donc
le centre vers lequel s’oriente nos dévotions, ce n’est pas elle, mais son Fils
Jésus-Christ. Marie est là pour éveiller
notre attention à la Parole de son Fils, le Verbe de Dieu qui s’est fait chair,
et qui est l’unique Sauveur. C’est lui la Parole du Salut, lui qui nous délivre
de tout mal et de toute mort. Marie, sait peut-être qu’elle est médiatrice de
toute grâce, ce qui explique son intercession insistante au jour des noces de
Cana. Mais elle sait probablement qu’elle n’est que la médiatrice de toute
grâce ; car la grâce de Dieu, l’unique
grâce, c’est son Fils Jésus-Christ, mort et ressuscité pour notre Salut. Et tout vient de lui, tout est en lui, tout
est pour lui !
Ensuite, parce que Marie, non seulement
nous converti à son Fils, mais vient aussi ajuster notre prière. En disant :
« Tout ce qu’il vous dira,
faites-le », elle semble anticiper mystérieusement le “que ta volonté soit faite” du Notre
Père. Elle ne nous envoie pas vers Jésus pour lui adresser nos demandes afin qu’il
y réponde, mais bel et bien pour que nous, nous écoutions les demandes de son
Fils afin de les exaucer : « Tout
ce qu’il vous dira, faites-le. » En cela, elle retourne (converti) notre
prière, et d’emblée, en ces premiers jours de mission, nous voilà recentrés sur
l’essentiel : à l’école de Marie, avec l’humilité de Bernadette, nous
convertir au Christ pour écouter sa parole et la mettre en Pratique.
Bien sûr, cela ne disqualifie pas toutes
les demandes que nous avons à faire monter vers le ciel. Il nous faut prier,
les uns pour les autres, sans aucune hésitation ni retenue. Mais souvenons-nous
que la prière n’est pas un monologue à sens unique. Dieu aussi à des choses à
nous dire, et si la prière est dialogue, elle suppose autant d’écoute que de
paroles.
samedi 15 janvier : Deuxième jour de la mission et premier jour de la neuvaine : "Sainte Bernadette, toujours malade"
Prière
Petite Bernadette, en taille, en santé, en culture, prie pour moi et pour le monde entier. Grande Bernadette en humilité, en goût du service des pauvres, en acceptation de toutes sortes de souffrances, prie pour moi et pour le monde entier. Que les pécheurs deviennent plus généreux, plus ouverts au Christ. Amen.
Notre Père, 10 x Je vous salue Marie, Gloire au Père.
Vendredi 14 : premier jour de mission : aller-retour à Lourdes
A 14h30, l'équipe repartait de la ville mariale pour être de retour au Blanc à 20h30. Le trajet de retour, comme celui de l'aller, vécu comme un pèlerinage faisant partie intégrante de la mission, fut l'occasion d'entrer en prière, au rythme des offices du bréviaire, de l'angélus et du chapelet.
Revenue au Blanc, après 1140 km parcourus dans la joie et la (très) bonne humeur, l'équipe a pris le temps de "déballer" le matériel et le reliquaire, pour anticiper les questions pratiques et concrètes de sa manipulation et du portage, en prévision des processions à venir.
C'est en union de pensée et de prière avec nos frères bénédictins de l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault, et nos Petite Sœurs Disciples de l'Agneau que nous avons effectué ce voyage-pèlerinage, puisque c'est en communion que, tous ensemble, partagerons les joies et les grâces de la "mission paroissiale Notre Dame de Lourdes" qui s'inaugure aujourd'hui.
En bref, une journée longue et dense, mais heureusement vécue avec une belle météo, qui a rendu possible un pic-nic au soleil (sans manteau), des plus agréables, et quasiment face à la grotte ! Et Merci à Freddy, Charles-Henri, Aurélien et d'ores et déjà de tant d'autres, de leur investissement pour la réussite de ce temps fort de nos vies paroissiales.