Vendredi 21 janvier : chemin de croix au Blanc et "pélé-clocher à Néons-sur-Creuse"


 Ce vendredi, l'église St Génitour accueillait les fidèles désireux de prendre un temps de prière personnelle et de vénération des reliques. Les prêtres de nos paroisses se tenaient à disposition de ceux qui voulaient célébrer le sacrement de la réconciliation, et de fait, beaucoup sont venus se confesser. A 12h15, d'autres paroissiens se retrouvaient dans l'église pour vivre un chemin de croix, médité avec les paroles de Ste Bernadette.


Dans l'après midi, les résidents d'une EPHAD du département voisin nous ont gratifié d'une visite surprise, ainsi qu'une communauté religieuse. La prière s'est donc prolongée au delà de ce qui était prévu, ce qui nous réjouit.

Le soir, les reliques ont été exposées à Néons-sur-Creuse, dont nous fêtions le saint patron, titulaire de l'église : Saint Vincent. Là encore, bien des fidèles ont bravé le froid et la nuit pour venir se recueillir, prier la neuvaine et, à l'issue de la célébration de l'eucharistie, prendre un temps d'adoration du Saint Sacrement, guidé par les propos de Sainte Bernadette sur l'Eucharistie.

vendredi 21 janvier - 8ème jour de la mission et septième jour de la neuvaine : Bernadette, toujours au service !

 

    En juillet 1858 l'évêque de Lourdes, monseigneur Laurence, a établi une commission d'enquête pour statuer sur les apparitions dont Bernadette Soubirous disait avoir été le témoin. Lorsqu'en 1862, cette commission rendra son verdict, elle reconnaîtra dix-huit apparitions de la Vierge à Bernadette entre le 11 février et le 16 juillet 1858 dans la grotte de Massabielle. Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes, où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle se pose la question d’une vie religieuse. Jusqu'en juin 1860, Bernadette vit dans sa famille. Les Soubirous ont quitté le cachot vers septembre 1858 pour vivre dans une pièce plus grande de la maison Deluc. Peu après, début 1859, l'abbé Peyramale s'étant porté caution, François Soubirous peut louer le « Moulin Gras » et reprendre son métier de meunier. Durant cette période, Bernadette travaille comme garde d'enfants, elle tente de combler son retard scolaire avec l'aide d'Augustine Tardhivail qui l'enseigne bénévolement, et elle joue son rôle d'aînée à la maison, dans les tâches ménagères et vis-à-vis de ses frères et de sa soeur. Enfin, elle répond aux innombrables questions sur les apparitions, rencontrant des visiteurs même lorsqu’elle est malade et alitée. Au printemps 1860, avec l'augmentation saisonnière du nombre de visiteurs, l'entrée de Bernadette en pension à l'hospice des soeurs de la Charité se décide. Elle y est admise gratuitement comme malade indigente en raison de sa santé fragile tandis que tous les aménagements nécessaires à la poursuite de son éducation scolaire et ménagère pourront être pris au sein de cette institution. En 1864, suivant la recommandation de l’évêque de Nevers, elle se décide à entrer chez les Soeurs de la Charité. Bernadette, plante de pleine terre, est repiquée en serre. Ce qu'elle perd notamment à ce moment-là, c'est son rôled'aînée. Un rôle important dans son milieu social et familial qui lui donnait autorité et responsabilités. Chez les Soubirous, la « grande soeur » avait à s'occuper des plus jeunes au quotidien. A l'hospice, elle devient celle dont on s'occupe. C'est une excellente camarade de classe. Elle fuit les conversations et les ambiances trop sérieuses, elle rit facilement et bruyamment. Petite pour son âge, elle se plaît à jouer avec les plus jeunes qu'elle. À dix-sept ans elle fait quelques coquetteries. En somme, c'est une élève ordinaire, elle a l'air heureuse, les soeurs en sont contentes et tout se passe bien.

Prière

Bernadette, tu as toujours aimé servir les autres. Le 11 février, la Vierge t’est apparue quand tu étais partie chercher du bois. Chez les Soeurs, tu as appris à soigner les malades et les pensionnaires de l'Hospice. Plus tard, à Nevers, tu étais excellente infirmière, animée d'une Charité attentive et intelligente. A l'image de Marie, qui a vu les besoins d'une famille à Cana, Bernadette, inspire-moi ta générosité et ta Foi pour servir le Christ en ses membres souffrants.

Notre Père, 10 x Je vous salue Marie, Gloire au Père.

jeudi 20 janvier : veillée de louange et de guérison !

Après la célébration  du sacrement des malades mardi dernier, la soirée du jeudi fut consacrée à la prière de louange et d'intercession pour la guérison. Ainsi donc, après la célébration de la messe et la récitation de la neuvaine, l'église St Génitour accueillait un nombre conséquent de fidèles pour une forme de prière à laquelle nous ne sommes pas très habitués. Pour tout dire, ce fut même "une première" dans nos paroisses ! Mais l'affluence en dit peut-être long sur le besoin spirituel en la matière   ? 


La veillé a commencé avec les témoignages de deux paroissiens : 

    * Clémentine, infirmière libérale, venue raconter comment la prière avait permis de sauver une famille de la division et de la réconcilier dans l'accompagnement d'une personne en fin de vie. Grâce de la prière, qui permit de surmonter le désespoir de la solitude pour consentir à de disposer à rencontrer le Seigneur. Accepter d'aller à la mesure et au gré de sa grâce, pour quitter ce monde en temps voulu, dans la paix et l'unité avec ses proches et aves Dieu !

    * Aurélien, papa d'un petit garçon gravement malade et que la médecine avait condamné. Devant nous, il a redit ce que fut l'immense chaine de prière, par l'intercession de St Charbel, en faveur du petit Côme. Il a raconté les aller-retour du Berry à Paris et l'étonnement des équipes médicales de l'Hôpital Necker devant cet enfant qui s'éveillait à la vie, contredisant tous les pronostics formulés à son sujet. Et ce soir là, le petit Côme était avec nous, bien vivant et même espiègle, offrant à ses parents la joie d'avoir à contenir ses fou-rire et son envie de jouer, en début de célébration !

  

Stimulée par ces témoignages, l'assemblé est entrée dans la prière, avec une liturgie qui nous fit passer, à l'école du magnificat, de la prière à Marie à la prière de Marie, afin de revenir au Christ vers qui elle ne cesse de nous guider. Ce fut l'occasion d'intercéder pour tous les maux qui nous affectent, en demandant la guérisons des corps, mais aussi des cœurs et des âmes : la conversion ! A l'issue de cette célébration, une procession à conduit les fidèles à venir se signer de la croix devant les reliques de Ste Bernadette, avant l'aspersion faite avec l'eau de la grotte pour répondre à l'appel de Marie : aller boire à la Fontaine et vous y laver !


Jeudi 20 janvier : accueil des reliques à l'écoles Ste Thérèse et au Collège Ste Anne

    Ce jeudi nous fut donné l'occasion de redécouvrir une réalité de l'identité et de la vie de Bernadette  : elle fut une grande soeur,  s'occupant de ses petits frères et soeur pour seconder sa maman. Elle fut même un "babby-sitteuse" ou "jeune fille au pair", à Bartrès notamment, en s'occupant des enfants des autres. Et comment ne pas discerner le fruit de son intercession de sœur ainée, dans la ferveur des écoliers et collégiens venus prier devant le reliquaire ! 

  

Celui-ci avait été déposé dans une salle mitoyenne des deux établissements, transformée pour l'occasion en chapelle. Les statues de Ste Anne et Ste Thérèse, patronnes du collège et de l'école avaient été déplacées là, pour constituer avec Ste Bernadette, une litanie des saints propre à stimuler la prière et à intercéder pour tous les élèves, leurs familles, les enseignants et l'ensemble du personnel. 


    Dans les jours qui ont précédés, quelques heures de cours ou de "vie de classe" furent consacrées à faire redécouvrir la vie et le message de Bernadette aux élèves, ainsi qu'à la préparation de cette journée. Grâce aux enseignants, mais aussi aux parents d'élèves et à quelques catéchistes, des documents pédagogiques adaptés à chaque âge ont été réalisés. Tous furent ainsi bien préparés et disposés à profiter pleinement de cet évènement.  Toute la journée (déclarée "journée sans devoirs" pour laisser le temps de la prière), des groupes d'élèves, mais aussi des parents venus se recueillir en famille, se sont succédés pour maintenir une veille de prière. 


Jeudi 20 janvier - septième jour de la mission et sixième jour de la neuvaine : Sainte Bernadette, célébrité internationale

        Le 24 septembre 1858, Achille Fould, ministre d'État, arrive à Lourdes. Les autorités locales en déduisent que la grotte ne constitue pas une menace aux yeux de l'empereur. Le 5 octobre 1858, elles donnent l'ordre de la rouvrir définitivement. Dans un contexte post-révolutionnaire de vives polémiques sur les questions religieuses et, quelques années après les apparitions mariales de la rue du Bac et de La Salette, celles de Lourdes suscitent un engouement populaire important et croissant. La presse nationale commence à s'y intéresser, durant l'été 1858, notamment avec la publication, par Louis Veuillot, d'un article très remarqué dans L’Univers. Le préfet de Tarbes, suivant les consignes du ministère des cultes, maintient une interdiction d'accès à la grotte jusqu'en octobre 1858, tandis qu'une commission d’enquête, mise en place par l'évêque de Tarbes, en juillet 1858, se prononce en faveur de ces apparitions en 1862. L’aménagement de la grotte et la construction d’une basilique sur le rocher qui la surplombe commencent alors. En l'espace de quelques mois, Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans, était devenue une célébrité internationale, tandis que la vie dans cette bourgade des Pyrénées commençait à être transformée par l'affluence de pèlerins, de curieux et de journalistes.

    Prière

        Pour mettre dans tes pas, mes pas trop hésitants, s’il te plaît, Bernadette, prête-moi tes sabots ! Ils sont pour moi symbole de bon sens, d’esprit d'humilité et de simplicité. Et tu sais bien, hélas, que tout cela me manque. S’il te plaît Bernadette, prête-moi tes sabots ! Tu allais ramasser le bois qui fait la flamme et réunit les hommes en les réconfortant, pour que je puisse aussi réchauffer ceux qui ont froid et éclairer ceux qui ont besoin d'un sourire. S’il te plaît Bernadette, prête-moi tes sabots. Peut-être tes sabots seront-ils trop petits pour moi. Ce sera très bien ainsi ! Cela me rappellera que je suis limité, que je ne connais pas tout, que je peux tomber et me relever. S’il te plaît Bernadette, prête-moi tes sabots. Pour aller vers Marie avec plus de confiance, pour découvrir l'eau vive offerte aux assoiffés, pour accueillir le Pain que Dieu nous donne. S’il te plaît Bernadette, prête-moi tes sabots, pour monter vers le Père qui m’attend et qui m’aime, pour marcher sur la route avec mes joies et mes peines, pour entrer dans la fête tout au bout du chemin, tout en te demandant de me donner la main, s’il te plaît Bernadette, donne-moi tes sabots ! Amen.

Notre Père, 10 x Je vous salue Marie, Gloire au Père.

 

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