Prions pour l’abbaye de Fontgombault et plus spécialement pour :
- Frères Thibaud et Savio-Marie qui ont fait profession simple le 15 août ;
- Frère Henrio, ordonné diacre le 21 août.
Eglises catholiques en Val de Creuse
Prions pour l’abbaye de Fontgombault et plus spécialement pour :
- Frères Thibaud et Savio-Marie qui ont fait profession simple le 15 août ;
- Frère Henrio, ordonné diacre le 21 août.
Départ de l'église de Tournon Saint Martin |
Une statue monumentale de la Vierge-Marie existe sur la départementale 6. Elle est situé sur un terrain privé, en amont du lieu-dit “Les Grouts”, à gauche de la route, lorsque l’on se dirige de Tournon-St-Martin vers Néons-sur-Creuse, et sur le territoire de cette commune.
Depuis l’installation de cette statue au sortir de la seconde guerre mondiale, et jusque dans les années 1980-90, une procession, allant de l’église St Martin à cette statue, était organisée à l’occasion de la fête de l’Assomption.
Ce jour-là, à l’issue de la messe de l’Assomption, célébrée à 10h30, près de 120 fidèles sont partis en procession, au son des Ave-Maria depuis l’église St Martin, en empruntant la rue de la gare, puis la rue du pont-neuf et enfin la départementale 6. Cela fait un trajet long d’1 km. Au pied de la statue, un temps de prière pour la France a été vécu, suivi de la bénédiction solennelle du Père Patrick Guinnepain, curé de la paroisse.
Ainsi donc, ce 15 août, la traditionnelle procession mariale de Tournon à été célébrée de nouveau
Frères et Sœurs, vous le savez, du 16 au 23 janvier prochain, nos paroisses auront la joie d’accueillir les reliques de Ste Bernadette, pour vivre une “mission Notre-Dame de Lourdes”, c’est-à-dire une semaine de prières et de célébrations à l’intention des familles, mais aussi et surtout, à l’intention des personnes malades et de ceux qui les soignent.
Ste Bernadette est née en 1844, et décédée à 35 ans en 1876. Elle a donc vécu au milieu du XIX° siècle, il y a 170 ans environs. Et je vous propose de vivre ce Noël 2021 dans la perspective de la mission à venir, en jetant un rapide regard sur ces 170 années qui nous séparent des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, auprès de cette jeune fille de 14 ans.
Frères et sœurs, pour célébrer la Ste famille, commençons par rappeler cet épisode dans lequel Jésus affirme que sa mère et ses frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique (Luc 8, 20-21). Ainsi, de la bouche même du Christ, nous savons que sa famille ne se restreint pas à celle des liens du sang, mais s’élargit à celle des liens de la Foi. La Sainte famille de Jésus, c’est l’ensemble des baptisés, c’est l’Eglise, chargée de l’accueillir en son sein et de le manifester au monde.
Or ces derniers temps, force est de constater que la famille du Christ que nous formons, n’a pas été aussi sainte que nous l’aurions voulu. A force de scandales, elle a plutôt montré à l’opinion publique qu’elle était une famille loin d’être sainte !
Dans l’oraison d’ouverture de cette messe, nous affirmions : « tu as voulu Seigneur que la sainte famille nous soit donnée en exemple (…) » et nous demandions ensuite : « accorde-nous de pratiquer comme elle les vertus familiales (…) » Alors prenons le temps de contempler l’exemple donné à l’Eglise par Marie et Joseph dans l’évangile de ce jour, pour que nos familles humaines, ecclésiales et paroissiales, redeviennent vraiment de “saintes familles”. Car Dans cet évangile, Marie et Joseph, à la recherche de Jésus, tracent un itinéraire de conversion en quatre temps, d’une belle actualité.
Entrée en Avent :
L’Evangile de ce jour, nous annonce la venue du “Fils
de l’Homme”, un des titres que Jésus s’attribue lui-même et sur lequel nous
étions déjà invités à méditer la semaine passée en la fête du Christ Roi. Et
nous pouvons poursuivre cette méditation pour entrer en Avent.
Dans le livre de Daniel, le “Fils de l’Homme” est une
expression qui désigne non pas un individu, mais un personnage collectif. Il s’agit
du Peuple d’Israël, à qui est confiée la “royauté” et la “domination”, comme en
atteste sans aucune ambiguïté possible le chapitre 7, verset 27 : « La royauté, la domination et la
puissance de tous les royaumes de la terre, sont données au peuple des saints
du Très-Haut. Sa royauté est une royauté éternelle, et tous les empires le
serviront et lui obéiront. »
Et si Jésus s’attribue à lui-même le titre de “Fils de
l’Homme”, figure du Peuple d’Israël, du peuple de Dieu dans l’Ancien testament,
c’est peut-être pour nous inviter à y voir la préfiguration de l’Eglise, assemblée
des baptisés qui devient corps du Christ par le mystère de l’Eucharistie. La
venue du “Fils de l’Homme” peut s’interpréter comme l’avènement du Christ
ressuscité, en son corps qui est l’Eglise et dont nous sommes les membres. Et
la liturgie de la parole évoque et annonce ainsi un évènement bien
contemporain, éminemment ecclésial et, (osons-le dire), paroissial !
Un évènement qui nous interroge et, ce faisant,
résonne comme un appel urgent à la conversion. Le Christ est venu, il
reviendra, et aujourd’hui encore, il advient au cœur de ce monde en son corps
qui est l’Eglise. La promesse de l’Avent, est celle d’une Eglise qui advient au
cœur du monde comme un signe de Salut ; promesse de communautés chrétiennes,
membres du corps du Christ, qui apparaissent au sein des sociétés humaines
comme des lieux d’espérance et des raisons d’espérer. Ainsi l’Evangile de ce
jour prend toute son actualité, tout comme le “synode sur la synodalité”.
Dans ce monde inquiet jusqu’à l’angoisse des crises
qui le traversent, dans nos sociétés humaines abimées, au milieu des hommes et
des femmes de ce temps anxieux et tourmentés par les défis de l’avenir, quel
visage d’Eglise voulons-nous faire apparaitre ? Que faire voir du “corps
du Christ” à nos contemporains ? Comment nous convertir à devenir ensemble
le “Fils de l’Homme”, ce peuple de saints dont le Christ est la tête ? Ce
peuple qui, (pour reprendre l’expression de la première lecture de ce jour :
Jr 33, 14-16), accomplit en faveur de l’humanité
la “parole de bonheur” adressée par Dieu à son peuple ?
Et pour cela, comment nos communautés chrétiennes, blessées
et abîmées, défigurées et découragées parfois par les scandales à répétition qui
surgissent dans les médias ces derniers mois, comment nos paroisses peuvent
redevenir des maisons sûres, des familles accueillantes, fraternelles et aimantes où chacun de réjouit
de voir l’autre prendre sa place ?
De quoi sommes-nous en Avent ? N’est-ce pas d’une
Eglise transfigurée, ne cessant jamais de chercher dans la conversion, sa
configuration la plus juste au corps du Christ ? N’est-ce pas ce chemin de
conversion que le Synode cherche à explorer pour donner à voir le “Fils de l’Homme”,
le Christ en son Eglise, qui vient apporter le Salut et l’Espérance au cœur des
vicissitudes de l’existence ?
Votre curé : Père Patrick
Les festivités des 700 ans de la dédicace de la cathédrale approchent. Vous trouverez ci-dessous des liens en rapport avec cette évènement. ...